Le groupe Nigui Saff K. Dance a fêté de fort belle manière, samedi, ses dix ans d'existence. L'ouragan? du mapouka originel a soufflé samedi soir, sur le palais des congrès de l'hôtel Ivoire d'Abidjan- Cocody. Et pour cause, le Nigui Saff K Dance, meilleur groupe africain de musique moderne d'inspiration traditionnelle des Kora Awards 1999, fêtait ses dix années d'existence. Sous la forme d'un dîner-gala baptisé
la cadence de la paix?, pour saluer la paix retrouvée, mais aussi rendre hommage à tous les opérateurs économiques qui ont supporté l'économie ivoirienne pendant toute la durée de la crise.
Pour ce double évènement, le comité d'organisation, avec à sa tête Dr Albert Pitté, président du groupe, a mis les petits plats dans les grands. L'organisation était impeccable et le timing scrupuleusement respecté.Le public, nombreux, composé d'autorités administratives et politiques, de personnalités du corps diplomatique ainsi que d'opérateurs économiques qui ont tenu à associer leur image à cette cérémonie, n'a pas boudé son plaisir. Le Nigui Saff K Dance? qui signait ainsi son grand retour sur la scène musicale aura encore prouvé que les lauriers acquis en Côte d'Ivoire et à l'extérieur ne sont pas du tout usurpés?.
Et Je m'en fous?, Tremblement de terre?, Bulldozer?, La toupie?, Naja? et Cobra?, les 6 danseuses du groupe, à travers des déhanchements rageurs et des chorégraphies tout aussi captivantes que sensuelles, ont séduit leurs illustres hôtes.Trois passages du groupe en live? auront permis de passer en revue des titres à succès tels: Respect?, Salakina? et surtout Dr Pitté? et Oza?. La communion a été totale à la faveur du troisième passage et les bourses se sont déliées pour arroser? les danseuses de billets de banque. Le public a eu droit aussi à une projection de film sur le parcours du Nigui Saff K Dance?, un défilé de mode de lingerie féminine ainsi qu'à des prestations de Joëlle C et des Gos du Kotéba; la note humoristique a été assurée par Adama Dahico. Mme Ouégnin, représentant le ministre Hamed Bakayoko, parrain de cette cérémonie, a, pour sa part, formé le v?u que Dieu établisse au rythme du mapouka originel, une cadence plus rapide pour le retour à la paix et à la réconciliation?.
Hervé Koutouan