Le calvaire des patients dans les hôpitaux publics se poursuit jusqu'à vendredi.
C'est finalement ce vendredi que prendra fin la grève déclenchée par le principal syndicat des cadres de la santé. Pour la circonstance, l'assemblée générale a décidé du maintient du service minimum dans tous les services des urgences des Centres hospitaliers et universitaires d'Abidjan et de Bouaké. Cette mesure est étendue, dans les régions, aux services d'urgence des Centres hospitaliers régionaux et des hôpitaux généraux. Ce deuxième round de débrayage est consécutif à l'échec des négociations entre le Synacassci et le gouvernement.
En effet, après avoir été reçus par le ministre de la Santé le 8 août, Amichia Magloire et ses proches collaborateurs ont eu une rencontre avec le ministre de la Fonction publique le 10 août puis le Directeur général de la Fonction publique le 11 août. Toutes ces rencontres se sont soldées, selon la direction du syndicat, par un échec. Réunis en assemblée générale extraordinaire le lundi 13 août à l'Insp d'Adjamé, les délégués ont jugé les conclusions des rencontres avec le gouvernement insuffisantes et exigent l'application immédiate de la nouvelle grille salariale, la poursuite du reclassement aux grades supérieurs A5, A6, et A7de tous les cadres supérieurs de la santé ayant plus de 10 ans de service et le paiement des salaires des médecins nouvellement affectés. En outre, les médecins demandent le rétablissement du syndicat dans ses droits sur l'opération immobilière du Synacass-ci.
Mamadou Doumbes