Ouvert hier, le 5e congrès de la LIS s'achève aujourd'hui.
Sans perdre leur qualification, les secrétaires pourraient bien embrasser des études universitaires, pour obtenir la licence, le doctorat, ou d'autres diplômes. C'est cette aspiration qui anime les responsables de la Ligue ivoirienne des secrétaires (LIS). A l'ouverture de leur 5e congrès hier à l'hôtel Ivoire, elles ont insisté sur leur volonté de faire du profil de carrière leur cheval de bataille. D'où le choix du thème: Sciences secrétariales : quel impact sur la carrière des secrétaires ? , animé par le pr Gérard Lezou Dago. Selon la présidente de la LIS, Mme Alexise Gogoua, la secrétaire n'a d'autre choix que de s'adapter au monde moderne. Ainsi, les entreprises pourront soutenir sereinement la concurrence au plan de la mondialisation grâce à l'esprit de management inculqué à leurs collaboratrices premières que sont les secrétaires dont la performance doit reposer sur une formation de base élevée au plus haut degré, dit-elle. C'est dans cette optique que, dès sa création le 29 mai 1979, la LIS s'est engagée dans un vaste programme de réhabilitation de la secrétaire, de son image de marque, de son statut afin de lui assurer la promotion et le respect auxquels elle a droit. Ceci s'est matérialisé par des séminaires de formation, des conférences-débats, des journées portes ouvertes, des brochures d'information et d'éducation comme la lanterne de la secrétaire, le don du sourire et le dix fois patron. Dans le souci de faire mieux, la présidente de la LIS souhaite à présent, entre autres, un statut particulier pour les secrétaires, un profil de carrièrepour permettre aux secrétaires de bénéficier d'une classification catégorielle. Tout en appréciant le chemin parcouru, la présidente du comité d'organisation, Mme Assalé Catherine, n'a pas manqué d'exprimer la satisfaction de la LIS, d'avoir réussi à faire de la secrétaire, le manager dont le patron a besoin . Elle n'a pas été contredite par le représentant du Chef de l'Etat, le ministre de la Réconciliation nationale et des relations avec les Institutions, Dano Djédjé. Après un hommage appuyé à Mme Alexise Gogoua, fondatrice de la LIS, il s'est réjoui de la maturité acquise par les secrétaires. M Assohoun Noël, représentant le parrain, le ministre Charles Diby, a exhorté les collègues d'Alexise Gogoua à l'union, pour une LIS plus forte. Des délégations étrangères venant du Burkina Faso, de la Guinée Conakry, du Mali, du Togo et du Sénégal ont apporté leur soutien à la Lis. Le 5ème congrès s'achève aujourd'hui, par l'élection d'une nouvelle présidente, en remplacement de Mme Alexise Gogoua.
Marcelline Gneproust