jeudi 5 juillet 2007 par Agence Panafricaine de Presse

ABIDJAN - Le Chapitre Ouest Africain du Réseau Parlementaire sur la Banque mondiale, en collaboration avec la Banque mondiale, organise une assemblée générale les 6 et 7 juillet 2007 à Abidjan. L'objectif de la rencontre qui se tiendra à l'Assemblée Nationale est d'adopter les statuts du Chapitre, élaborer un plan d'action, élire un nouveau et de s'accorder avec la Banque mondiale sur un ensemble d'activités communes et créer des mécanismes de travail.

En marge de l'élection du bureau, cette rencontre sera une opportunité pour les parlementaires ouest africains, la Banque mondiale et d'autres partenaires au développement de discuter des défis du développement en Afrique, de l'intégration sous-régionale, de l'assistance post-crise de la Banque mondiale à la Côte d'Ivoire et du processus de réconciliation nationale dans le pays. L'assemblée générale intervient après le récent Sommet du G8 de Berlin au cours duquel les gouvernements des pays donateurs ont pris l'engagement de mener des actions concrètes pour le développement du continent africain.

La rencontre d'Abidjan se tient également au moment où les dirigeants africains posent des jalons importants vers une intégration africaine efficace. Les parlementaires évalueront les engagements pris dans les domaines de l'aide, du commerce, des changements climatiques et de l'allègement de la dette et de l'intégration régionale dans leurs pays respectifs et sur l'ensemble du continent.

Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale est une association indépendante regroupant plus de 1000 parlementaires de 110 pays. Il constitue le premier interlocuteur parlementaire de la Banque mondiale. Créé en 2000 et dirigée par un conseil d'administration, cette association mobilise les députés en faveur de la lutte contre la pauvreté dans le monde, encourage la transparence et l'obligation de rendre compte en matière de développement international. Elle propose aussi une plateforme de dialogue sur les politiques entre la Banque mondiale et les parlementaires. Le réseau s'est élargi par la création de chapitres nationaux et régionaux, notamment en Inde, en Afrique de l'Est, au Japon, en Europe de l'Est et du Sud, au Moyen Orient et en Afrique du Nord.

Les interactions les plus concrètes entre les parlementaires, le personnel de la Banque mondiale et les représentants d'autres bailleurs de fonds s'opèrent dans les pays bénéficiant de programmes de prêts et de services-conseils de la Banque mondiale. Le chapitre ouest-africain facilite, à l'échelle régionale et au niveau des pays, la collaboration entre les parlementaires et la Banque mondiale, les banques régionales et d'autres bailleurs de fonds. Cette collaboration se fait à travers des consultations sur les stratégies d'aide-pays, les revues des dépenses publiques et les politiques des bailleurs de fonds.

Les activités du réseau bénéficient de financements provenant de gouvernements (France, Finlande, Grèce, Pays Bas, Norvège, Royaume-Uni, Suisse et Afrique du Sud), de la Banque mondiale, des Nations Unies, du Fonds Monétaire International (FMI) et de banques régionales comme la Banque asiatique de développement et la Banque africaine de développement. Le réseau se veut un groupement de parlementaires orienté vers l'action. Son événement phare, la conférence annuelle du Réseau, rassemble les parlementaires et les responsables de la Banque mondiale, du FMI, de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ainsi que des Chefs d'Etats et leaders internationaux du développement.

Le réseau organise également des visites de terrain dans les pays en développement afin d'évaluer le processus d'élaboration de la stratégie de réduction de la pauvreté. Ces visites sont organisées de concert avec diverses parties prenantes : personnel de la Banque mondiale, représentants de la société civile, ministres, chefs d'État, etc. Le réseau a mis sur pied un groupe de travail sur le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme en vue de promouvoir des lois dans le cadre de la lutte contre ces épidémies. Un autre groupe de travail sur le commerce international a pour mandat de soutenir les solutions en faveur des pays en développement dans les négociations menées dans le contexte de l'OMC.

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