jeudi 5 juillet 2007 par Le Nouveau Réveil

Les 23 et 24 juin, à San Pedro, l'Union nationale des directeurs de coopératives agricoles de Côte d'Ivoire (UNADCA-CI) tenait un atelier. Il s'agissait pour ses membres de réfléchir sur les nouvelles orientations de la vente intérieure du café et cacao initiées par les structures de gestion de cette filière. A cet effet, l'UNADCA-CI a réitéré tout son soutien aux structures régissant la filière. Aussi, indique-t-elle que l'avènement des magasins généraux "est le début d'une nouvelle ère d'espoir". N'empêche qu'ils doivent reposer sur des regroupements coopératifs forts, un mécanisme de suivi technique des opérations de vente et un environnement de quiétude. La rencontre de San Pedro a permis de remettre à l'ordre du jour l'épineux problème de l'organisation de la pré collecte, pour laquelle l'UNADCA-CI souhaite des moyens logistiques et financiers conséquents. L'UNADCA-CI plaide pour la suppression des frais accessoires. C'est-à-dire des frais dits "de route". Qui s'élèvent à 7,51 F CFA/Kg de coût supplémentaire. Sur les remous récurrents dans la filière, l'UNADCA-CI, avec à sa tête Gnado Daniel, propose que soient organisées des élections pour désigner les personnes et les organes capables de gérer les ressources des producteurs. Dès lors, le FDPCC devra entamer et conduire un recensement objectif des producteurs de café-cacao de Côte d'Ivoire. L'UNADCA-CI qui a, entre autres missions, la promotion professionnelle des gestionnaires des exploitations agricoles invite l'Etat à recourir à des mesures courageuses et objectives pour sortir la filière café-cacao de sa situation actuelle.
POY

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