La guerre n'a pas affecté les recettes des Douanes ivoiriennes. Bien au contraire, elle lui a permis d'apprécier l'efficacité des réformes qu'elle a mises en place, selon son directeur général, Gnamien Konan. La crise a joué un rôle révélateur pour nos résultats et la pertinence de nos réformes?. C'est en ces termes qu'il a jugé l'impact de la guerre sur son administration, hier, à l'Hôtel Ivoire. Invité du press-club de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), il a entretenu l'auditoire sur le thème: Les Douanes ivoiriennes face au défi de la reconstruction nationale. La plupart des réformes élaborées par les douanes reposent sur les technologies de l'information et de la communication. L'informatisation de l'ensemble des procédures du système douanier a permis, selon le directeur général, à cette régie financière de réaliser son rêve de transparence. Elle l'a aidée à installer des outils de gestion et de management pour remplir ses missions de recouvrement des droits de port et de protection du territoire économique avec efficacité.
L'objectif, en souscrivant à cette méthode, était, a indiqué Gnamien Konan, de réduire les manipulations humaines?.. Aujourd'hui, ce sont près de 500 ordinateurs qui sont connectés au réseau informatique des Douanes. Tous les services qui sont partie prenante dans le dédouanement des marchandises sont aussi connectés à ce réseau.
Tous les responsables du Trésor et ceux des Douanes et le directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances peuvent, grâce à cette connexion, être informés chaque jour du niveau des recettes douanières pour la journée, la semaine, le mois et l'année en cours.
L'autre fierté du directeur général, c'est le Bordereau de suivi de cargaison (BSC) mis en place par l'Office ivoirien des chargeurs (OIC). Il a relevé l'importance de ce document en ligne qui permet d'entamer les contrôles douaniers dès l'embarquement de la marchandise dans le port d'origine.
Évelyne Aka