Le premier salon ivoirien de la sécurité a ouvert ses portes hier à la salle des fêtes de l'hôtel Ivoire, en présence du Président du conseil économique et social, Laurent Dona-Fologo et du ministre de la Défense ainsi que celui de l'Intérieur. Pour ce premier salon ivoirien de la sécurité dont l'apothéose est prévue le 24 mai prochain, Mme Josette Barry, commissaire générale dudit salon, a souhaité une complémentarité entre les structures étatiques et les entreprises de sécurité privées. Pour marquer cette première édition, elle a annoncé la remise de plusieurs prix, dont le prix spécial du chef de l'Etat, un prix du parrain, Laurent Dona-Fologo etc. Avant de souhaiter que ce salon apporte des espoirs au niveau sécuritaire. Pour Eddy Koula, président de l'union nationale du patronat des entreprises privées de sécurité de Côte d'Ivoire (UNAPEPS-CI), ce salon est une occasion pour montrer à l'opinion leur savoir-faire aux côtés des forces de l'ordre vis-à-vis de la population, des investisseurs et des opérateurs économiques. En sa qualité de président de cette organisation patronale, il a informé les autorités que son objectif principal est la professionnalisation du secteur privé de la sécurité à travers la formation de ses acteurs et d'apporter sa contribution aux côtés des autorités, à l'assainissement de son secteur d'activités. Il a révélé à l'assistance que l'heure est venue pour l'UNAPESPCI de faire du secteur privé de la sécurité, un secteur porteur d'espoir et de développement. Cependant, il a profité pour dire que les cadres institutionnels, juridiques et réglementaires sont inadaptés aux réalités du secteur privé de la sécurité. M. Michel Amani N'Guessan, ministre de la Défense, s'est réjoui de l'organisation de ce salon et a dit qu'aucun Etat moderne ne peut à lui seul assurer la sécurité des personnes et des biens, c'est pourquoi l'Etat a concédé une partie de ses prérogatives aux entreprises de sécurité privées. D'où la nécessité de créer les conditions idoines pour aider les entreprises génératrices d'emplois. Mais, elles devront se conformer au décret N°2005-73 du 03 février 2005 portant réglementation des entreprises privées de sécurité et de transfert de fonds. Pour sa part, M. Désiré Tagro, en sa qualité de ministre de tutelle des entreprises privées de sécurité et de transfert de fonds, a d'entrée de jeu félicité les organisateurs du présent salon. Selon lui, ce salon offre l'opportunité d'établir le bilan-diagnostic de la concession faite par l'Etat d'une partie de ses prérogatives en matière de protection des personnes et des biens. Poursuivant son allocution, il a dit aux organisateurs que les résultats de leurs réflexions sont très attendus à l'intérieur comme à l'extérieur de la Côte d'Ivoire. Ce, au moment où l'Etat a entamé au plus haut niveau, des négociations en vue d'obtenir le retour, en Côte d'Ivoire, de certaines institutions internationales délocalisées pendant la crise pour cause d'insécurité. C'est pourquoi, le ministre de l'Intérieur a demandé aux organisateurs dudit salon de montrer à la sous-region et au monde, le système des gestions de la sécurité en Côte d'Ivoire, d'améliorer le système de gestion privée de la sécurité et de sensibiliser à l'application de la sécurité préventive. Conscient du rôle de la sécurité dans le développement d'une nation, il a annoncé pour les prochains jours, la tenue d'une grande rencontre avec les responsables d'entreprises privées de sécurité, en vue de prendre des réformes pour l'organisation et le fonctionnement desdites entreprises. Il a surtout invité ces responsables à se conformer à la nouvelle réglementation sous peine de retrait de l'agrément. Quant au parrain, Laurent Dona-Fologo, il a salué les organisateurs dudit salon puis demandé que le 1er salon ivoirien de sécurité provoque une onde de choc pour soutenir et aider les FDS.
GAS