jeudi 26 avril 2007 par Le Patriote

MM. N'Gatry Koffi Marcel et Beugré Dominique, respectivement responsable du FPI et représentant de la notabilité de Boussoué, n'ont pas du tout fait usage de la langue de bois. Devant un Pascal Affi N'Guessan en campagne électorale prématurée, pour Laurent Gbagbo, ils ont étalé sur la place publique les insuffisances des responsables départementaux du Front populaire ivoirien. M. Kouadio Kan Joachim, Fédéral FPI de Tiassalé, M. Koko Armand Président du Conseil d'Administration (PCA) de I2T et fils de la région, M. Kouassi Appetey, PCA du BNETD et Directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo à Tiassalé ont tous été présentés comme des fossoyeurs de la cohésion sociale dans le département de Tiassalé. Ils sont à la base de la guerre qui a éclaté entre Boussoué et Binao, pensent les responsables locaux du FPI et la notabilité. Deux villages voisins qui vivaient en parfaite intelligence et qui ne sont séparés que par une frontière naturelle : la rivière Gbolou. De quoi s'agit-il ? Conscients que l'union fait la force, Boussoué et Binao décident de se mettre ensemble pour engager la marche vers le développement en 1998. Cette décision est sanctionnée par un arrêté ministériel, en mars 2000, qui est publié au Journal officiel de Côte d'Ivoire. Les deux villages consentent librement à être des quartiers de cette nouvelle entité à laquelle ils donnent le nom neutre de Abidjangni. Mais, pour éviter de se confondre à une autre entité qu'est Abidji-Agni, un nouveau nom consensuel est trouvé. C'est Gbolouville en rapport avec la rivière Gbolou que partagent en commun les deux villages. C'est ainsi que Boussoué et Binao engagent la bataille pour que cette nouvelle entité administrative soit érigée en chef lieu de sous-préfecture et commune. Leur combat est payant. Mais le Décret pris en octobre 2005 qui accompagne la décision gouvernementale crée la division. Puisqu'en lieu et place du nom neutre, c'est le binôme Binao ? Boussoué qui est apparu dans le décret. Dès lors, les populations de Boussoué qui estiment que la plate forme démocratique a été violée se tournent vers Kouadio Kan Joachim, Koko Armand et Kouassi Appetey afin qu'ils oeuvrent pour rétablir l'ordre normal des choses. Ceux-ci refusent de s'exécuter. Le FPI de Boussoué, très en colère, a mis le président du FPI devant ses responsabilités en faisant remarquer que ces trois responsables locaux du parti ont failli à leur mission d'encadrement, de la démocratie à la base en refusant de porter l'information juste de la plate forme démocratique, mise en place par les deux villages. Il pense également que ce comportement affecte gravement la réputation de démocrate Laurent Gbagbo. Pascal Affi N'Guessan qui dit avoir pris bonne note devrait s'atteler à normaliser les choses à Tiassalé. Car, par la faute des responsables locaux de son parti, l'harmonie et la cohésion sociale au sein du département se trouvent sérieusement menacées.
Benjamin N'Gbechi

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