Processus de paix et place des victimes; accord des cent milliards Etat d`Ivoire-Trafigura: problèmes des victimes. Tels étaient les points fondamentaux de la conférence de presse qu`a tenue la Fédération nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d`Ivoire (FENAVIDET-CI) aux II Plateaux. Selon Yao Denis Pipiera, président de ladite fédération et conférencier, "l`une des priorités du nouveau gouvernement devrait être la question relative aux victimes des déchets toxiques". Car "ce sont 150 à 200 mille victimes qui ne peuvent être ignorées" a-t-il déclaré. Révélant la présence toujours menaçante des déchets toxiques à Abidjan, il a émis ce souhait que "En même temps que les déchets sont traités en France, l`on devrait s`occuper de ceux d`ici. Chaque jour, les victimes continuent de se déclarer? a-t-il fait savoir "En plus des quinze cas de décès annoncés par le gouvernement, nous avons enregistré vingt autres cas" a-t-il poursuivi. Pour soulager donc toutes ces victimes, le conférencier a souhaité une collaboration avec l`Etat de Côte d`Ivoire pour la gestion des cent milliards. Il a interpellé le gouvernement sur la création d`un comité de gestion, de suivi et d`évaluation. Un appel a de même été lancé aux autres organisations de victimes afin qu`elles rejoignent la FENAVIDET-CI. Car "c`est dans l`unité que nous gagnerons le combat", a-t-il conclu.
J M (stagiaire)